Buster Keaton
Buster Keaton, rêve, rêve, rêve et à force de rêver, devient rêve et personnage de rêve; son imagination créatrice sans borne permet de rendre réalité crédible le rêve du personnage et le personnage du rêve. Mais trêve de rêves, qu’en est-il de sa réalité? Tout le monde l’identifie comme celui qui ne rit jamais; c’est-à-dire, selon Freud, qu’il n’utilise pas ce système efficace dont l’égo a besoin contre les tragédies de la vie; alors à son tour, sa vie entière devient tragique et il se peut créer un trait d’humour qui ne le concerne pas, un trait dont il est à la fois le père créateur, le moteur, le personnage qui le joue et qui le vit part à part, dont il est à la fois le spectateur, le critique et l’auteur unique; son monde procède de l’onirisme, est réalisé en tant que rêve d’une vie et non en fonction de la vie réelle elle-même; il est l’illustration d’un autre monde, d’un monde parallèle, monde personnel, monde original, qui n’appartient qu’a son auteur. Le cinéma et son oeuvre parviennent à identifier la marque Buster Keaton, une marque classique puisque tous les rêves sont classiques par nature et par essence. Un rêveur qui parvient à imposer son rêve au monde de la réalité, en voilà un beau rêve. (Aujourd’hui nous sommes les témoins privilégiés, héritiers de cette oeuvre à juste titre et nous l’apprécions à sa juste mesure; les salles se remplissent comme celle du restaurant du Vooruit.)
Patrice Vareltzis
Stanley Kubrick
A-lex signifie en latin sans-loi et étymologiquement signifie un-langage.
"Viol du témoin, témoin du viol."

Stanley Kubrick ou le cinéaste philosophe. D'après Aurélie Atacuma la métaphysique selon Kierkegaard selon Kant et selon Marx et Engels diffère de définitions de philosophe en philosophie; Mais chez Kubrick elle atteint la taille universelle à laquelle s'ajoute l'universalité de l'alicament du septième art. J'ai vu deux fois dans ma minuscule petite vie de néophyte, Orange mécanique, deux fois avec autant de plaisir, car je n'aime la violence que dans les médias et non dans ma vie personnelle. A chaque film, il y a une réplique clef du film qui a elle toute seule est le sens unique de tout chef d'oeuvre; Dans Orange mécanique, Alex (Malcom Mac Donald) chante "I'm singing in the rain" dans deux passages instants vérités dans cette parodie anti-nihiliste, violente pour violence, "I'm singing in the rain" est une chanson hymne à l'amour et ici elle est reprise en hommage au cinéma aspirine. Derrière cette société spectacle de chansons à la vanille framboise se cache la misère noire des années noires du crash de 1929, cette chanson référence est l'apothéose de la chanson à double tranchant; je vous vois dans la misère la plus noire et vous n'avez qu'un seul droit en consolation c'est de consommer un monde de rêve nous permettant de soulager notre misère quotidienne. Ensuite ce film unique tenterait à nous démontrer qu'il n'y a pas de bourreaux mais que des souffrants (David Cooper, L'anti-psychiatrie) (nous sommes tous des criminels, Sigmund Freud). Affaire à suivre.
Patrice Vareltzis
Lula
Où est le Pérou? Au Brésill!
Victoire, victoire, victoire. Lula le syndicaliste bérsilien, le leader charismatique des métallos brésiliens : l'épouvantail brésilien espérance éternellement désespérante a envouté tel un candomblé Brésil plus Brésil tu vis, est élu à 67 % de pouvoir super pouvoir avec la mer à boire, espérance poétique et véritable et c'est surfait; immortel antéchrist que l'aristocratie brésilienne hait mais qui lui confère à l'égal du Che, à l'égal d'Aliende, a réussi dans la folie la plus totale à s'investir et cela depuis 40 ans pour la première fois à prendre les voies latentes et réelles, les pleins pouvoirs démocrates, la plus large depuis toujours et à jamais. Vive "Lula" qui dans son état de grâce a juré dans sa folie collective de contrecarrer la crise profonde que traverse le pays dans le feuilleton le plus contrarié de son histoire. Il est déjà d'ailleurs dans l'histoire. Eternel poulidor dans la course au pouvoir, a son parti trotskyste, ou trop de risque. En effet la dette plaie modeste du pys le plus endetté de l'univers a une marge de manoeuvre la plus subtile de l'histoire du plus grand pays catholique du monde. Don Elmer Camara mort trop tôt l'aurait enlassé canoniquement car il était certainement son alter catho mystico poétique du monde souvent plus chrétien que les vrais chrétiens. Enfin, la parabole du Christ demandait à Pierre 1er pape du monde, a bouleversé et mis du baume au coeur de l'enfer d'acier de souffre d'enfer que la géante Sampa 2ième ville du monde plus réelle que l'irréel, monstre macrophale, capitale et nombril du monde lusitanien du 'pau do brasil'. Dieu est brésilien et Lula est son prophète : Ainsi Dieu est Brésilien depuis cinq siècles et à jamais.
Patrice Vareltzis
John Mac Enroe
Mac Enroe pourrait s'appeler beau geste, il s'appellerait toujours Mac Enroe; une légende est née; il s'agit de percevoir la subtilité du geste de Mac Enroe, le geste invisible à l'oeil nu et perceptible de la perfection même; il s'agira d'inventer le tennis d'après Mac Enroe; il se nourrit de son savoir faire; l'oeil nu ne perçoit pas son geste tant il est parfait; Mac Enroe au premier jour et jusqu'à la fin n'aime pas les commentaires sur lui-même, il suffit à sa légende; nul n'est tenu à l'impossible, il s'y est toujours tenu; revenu sur des balles que seul contestait l'arbitre, ce dernier avait tord; il avait envers et contre tout raison, le génie était lié à la raison; il dépassait toutes ses limites et il était hors normes, il avait raison devant tout le monde; il contestait l'incontestable; il était incontestablement le meilleur; Bjorn Borg était le meilleur, Mac Enroe était unique; l'image qu'il donnait de lui était celle d'un enfant prodigue; Mac Enroe a écrit les pages du Tennis; et il s'est joué de moi parce que c'est moi qui écrit sur lui; seul l'instantané permettrait de toucher la subtilité de son geste tant il est fin; seul un oeil électronique permettrait de percevoir la patte du maître; l'oeil n'y suffirait pas; même sa façon de se déplacer sur le terrain est incompréhensible; son coup de bal est inimitable en matière d'école. Mac Enroe s'est inventé, créé lui-même; sa façon de courir sur le cours, le torse droit, les bras parallèles à la balle ne correspond à aucun geste d'école, il caressait la balle, il ne la frappait point; chaque coup était en lui-même un coup de maestro, de virtuose; Mac Enroe jouait le point; chaque point était un coup gagnant pour le match gagnant; chaque instant avait sa mesure; tout était mesuré chez lui; il nous doit sa perfection; Mac Enroe, s'il n'existait pas serait à inventer; indispensable dans le tennis masculin; c'est un pilier de cette évolution; le Christophe Colomb du tennis américain; il était Newyorkais et c'est Big Mac pour Big Apple; New York is beautiful; Il a récemment revendu une villa à Malibu, combinant sept chambres et huit salles de bains, pour 30 millions de FF; comme il est avant tout de New York et que New York est un mythe en soi, il ne s'affabule pas de vivre dans un rêve américain, puisqu'il est lui-même un american dream; une maison de rêve ne peut enfermer un autre rêve et la boucle est bouclée; il joue sur une autre planète et arrive de cette dernière comme un extraterrestre doué de pouvoirs surnaturels; Mac Enroe a de qui tenir, ses coups de gueule sont des coups de génie.
Patrice Vareltzis
Madonna
Madonna, queen of the pop, égérie de Patrick Hernandez, partie de rien pour arriver à tout, multimillionnaire, douée pour le tube de l'été, jamais has been, toujours une star est née, commençant par Like a virgin, jouant les poupées gonflables gonflée à bloc pour un nouveau hit, sous-Marilyn Monroe, fille du top 50, muse de MTV, vent d'hiver soufflant en été, vent d'été errant en hiver, peep show en tête, cul-cul la praline en fesses, une dose de glamour, une dose de talent, le tout arrosé de la magie télévisuelle, fille lapidifiée, déifiée en madone multimédia, commencement et fin de tout clip, machine à rêver, phantasme éculé et esseulé, premier charme d'une chaîne de télé, première télé à charme passager, reine du kitsch, urbanisée et banalisée, candidate sous-douée d'un Oscar, impératrice du show-bizz, bizness women pro et prolongée, en tête du hit-parade et tête du hit himself, princesse des média, média des média, sœur consolatrice de Lady Di, fille-mère, mariée sur le tard mais jamais en retard du même mariage, alter ego féminin du caméléon David Bowie.
Patrice Vareltzis
René Magritte
Le surréalisme est une réflexion sur le langage.
Dans l'Empire des lumières, c'est sans doute la présence du tableau lui-même a l'INTERIEUR de la maison qui crée cette impression de mystère.
L'Empire des lumières, (1954)
Une maison pure ensoleillée par une lune : seul regard porté sur cette demeure dont le proprio inconnu comme son unique tanière a la chance que cette éclatante obscurité hantée par quelques particules particulières d'étoile a la chance que sa demeure soit gardée par une paire parfaitement jumellaire de lampadaires à la luminosité de clair obscur. Ce tableau nous interpelle car le véritable centre de cette œuvre picturale réside; c'est le cas de le dire, de l'extérieur vers l'intérieur de la maisonnée. Qui l'habite puisqu'elle est habitée, qu'y fait-on, les gens, ami, membre d'une même famille, célibataire ou simple couple, malgré l'entourage de la lumineuse vie composée de la blafarde et lunatique lune, la présence d'un éclairage public n'éclairant aucun public, la vie intérieure du tableau reste une énigme puisque l'énigmatique habite " la maison " sans révéler sa véritable identité malgré cette impression de déjà connu, digéré, banal et malgré tout fascinant en soi. Nuit et jour, la lumière, c'est la vie.
Patrice Vareltzis
Marylin Monroe
Un soupir bien inspiré
Pourquoi Marylin Monroe a-t-elle laissé une telle importance, eu un tel impact dans la psyché ordinaire. Un conte de fée qui de plus se termine mal. Alors qu’en reste-t-il, ou plutôt pourquoi autant de restes pour une si petite personne? Elle est, au yeux des puritains, l’image de l’anti-puritanisme américain (par la suite mondial). Elle est femme, femme plus qu’une simple femme ordinaire (quel est cet ordinaire?). Marylin c’est d’abord un regard, un sourire que seul le soleil possède, c’est aussi plus qu’un physique, banalement poli, une gérance de son corps dans l’espace; un espace qu’elle installe d’abord dans sa tête, pour ensuite le positionner dans la tête des autres, les autres c’est-à-dire nous, qui l’apercevons, l’admirons, la respectons; bref elle est une image mentale, certes mais aussi poétique, le poétique est une réalité, mais en plus, “autre chose que la réalité,” une réalité qui devient à son tour plus réel que notre réalité ordinaire et donc que: l’ordinaire ne peut plus se contenter, après cette connaissance.
Patrice Vareltzis
Mordillo
Mordillo, poète de l'image, pape du non-sens, acteur de l'acte poétique, mauvais dessinateur mais coloriste de renom, prince de l'absurde n'est il pas?, Buenos Aires bien immigré, peintre de l'immigration picturalisée, prince sans rire, philosophe du happening, verticale limite de la chute sans limite, élève du philosophe Bergson, auteur du rire, disciple de l'autodérision, prêtre de l'éphémère et du jetable, poète et essayiste en même temps, crampe du rictus humoristique, galerie de singe sans pareil, singerie de galère, plume chatouilleuse du chatouillant, Buster Keaton de papier mâché, raclure d'angélus divin, humour sans pareil, peintre pour daltonien, esthète du clin d'œil, sympathique Argentin mais comme Zadig le disait au nom de Montesquieu "Comment peut-on être Argentin?", éphémère bruisseur de fond, gang de l'antigag, redisciple de Snoopy, pensons, pensons, il en restera toujours quelque chose, éphémère éphéméride, pluie et beau temps, amalgame de couleurs pétasses, attardé au bon sens, sourire émerveillé de l'enfance, constellation chagrin du vieux pépé et de la vieille mémé, face animale de l'homo erectus, hannibal crabe à pédales, dialogue universel, face de clown, cirque prodigieux d'images poétiques et poétisantes.
Patrice Vareltzis
Mozart
" Faut pas se gêner dans la vie, Mozart est à tout le monde ! " Dans la vie de Salieri, Mozart était un génie précoce écrivant des pièces sans appel, dépassant l'entendement humain, il avait l'air d'un idiot à la Dostoïevsky, son rire était une symphonie en soi. Il était la musique même de son temps, alliant les façons de jouer germaniques et la légèreté italienne. Il était vraiment à la croisée des chemins entre l'école germanique et l'école italienne et écrivait comme il respirait, son souffle bouddhique était divin. Il est mort dans la misère parce que son génie était trop grand pour l'époque. Salieri, son rival dans la cour du despote éclairé Joseph II était son admirateur et son voleur de génie, il lui soufflait toutes les pièces écrites par Mozart. Wolgang Amadeus Mozart, géant de son temps, était tellement humain qu'il est devenu un véritable surhomme à la Nietzsche, il fusionnait avec son ivresse et confondait les deux ivresse musicales et la musique de la vie.
Patrice Vareltzis
Paranoïde
Le parano : Pandore en est un bel exemple à chaque fois que je jetais un mégot éteint par terre, c'était le branle-bas de combat contre la valeur incendie : Tout prenait feu pour lui. Quand quelque chose disparaissait de sa poche, c'était le vol impuni et inconditionnel. Quand on lui expliquait quelque chose, chose qui lui arrivait souvent car il ne comprenait rien, il lui arrivait de venir dix fois à la charge avec la même question car il avait une idée préconçue sur tout et sur rien : Il lui fallait une équipe entière de membres du staff pour admettre autre chose que l'idée qu'il avait préconçue auparavant. Que dire quand il était convoqué par son psychiatre E.T. le Docteur Einstein. Un vrai calvaire s'ouvrait devant lui, il souffrait atrocement à l'avance de toutes les tortures psychiques que lui imposait son médecin sur simple rendez-vous, tout le monde devait l'apaiser :Une ribambelle de questions sans réponse lui venait à l'esprit. Tout l'inquiétait, rien ne le rassurait : Il tombait dans un gouffre d'incertitudes et de questions sans fin. Enfin il était le premier à convoquer toute la réunion communautaire parce qu'il n'avait pas reçu son chèque, il pleurnichait pour tout et pour rien. Quant à l'idéal féminin, il la voyait plutôt paumée, sans revenu, et avec de surcroît un enfant à charge, dépendant d'aucun revenu, et lui avec son diplôme A4 menuiserie de sept mois en formation, il la sauverait de son bon vouloir des dangers de la vie.
Patrice Vareltzis
Le peuple peul
Le peuple Peul est un peuple déroutant par son côté affable, gentil, purement courtois. Son côté rendre service à est aussi déroutant que son côté poli et civilisé. Un jour dans un bus, j'ai demandé à un Peul pourquoi ils étaient si gentils avec leur propre espèce et lui de me répondre : bi'n quoi, c'est bon d'être gentil. Leur politesse avec autrui est aussi déconcertante. Il ne leur suffit pas de demander des nouvelles de la personne à qui ils s'adressent en premier lieu, mais toute la famille y passe. Ajouter à cela, un stade de croyance mystique et phénoménale dans leur religion en font des musulmans pratiquants de première force. Leur courtoisie n'a d'égal que leur gentillesse et en font un peuple uniquement composé de gentils, autrement dit de Seigneurs aussi, aussi noirs que nobles. Ils sont de plus très propres sur eux, même s'ils admettent la tolérance vis-à-vis d'une cohabitation avec nos amis les cafards. De cafard parmi eux, ils n'en connaissent pas car ils sont très solidaires, très affectueux avec leurs semblables. Leur expulsion ne semble pas les affecter car ils reconnaissent leur berger. Ils sont eux-mêmes un peuple de nomades, éleveur de bétail. Sous leur simple apparence d'étrangers, ils sont plus chez eux que n'importe quel citoyen de Belgique, tant leur hospitalité n'a d'égal que leur grand cœur de Peul égaré dans la grande Europe, autre terre promise où tout devient possible, même devenir Peul au grand cœur d'ici et d'ailleurs. Le Peul est parlé dans vingt cinq pays africains différents, est une langue plus une culture.
Patrice Vareltzis
Pinocchio
Connaissez-vous Pinocchio? Oui. Connaissez-vous Alexandre Poncelet? Non. Et bien vous avez tort parce que c'est exactement le même personnage. A la différence près que l'original veut être de chair et de sang. Et bien non, Alexandre lui veut rester de bois. C'est à ce point vrai que la gueule de bois, tous les matins du monde, il l'a au réveil, normal puisqu'il est fait de bois et le restera toute sa vie. Ajoutez à cela qu'il confond à longueur d'existence ivresse et tendresse pardi! Pour quoi une marionnette? Et bien tout simplement parce qu'une marionnette a besoin d'être manipulée par un papa géniteur et une maman génitrice. Merci papa pour la maison de quinze millions que tu m'as offerte, merci papa pour l'appartement de trois millions et demi que j'hérite, un pantin vous dis-je. Ajoutez à cela un syndrome de Peter Pan. Qu'est-ce que c'est? Une maladie? Non, c'est un syndrome qui atteint toute personne adulte qui veut rester enfant toute sa vie. Ajoutez à cela le plaisir de ne rien faire à longueur d'années vous dis-je, le culte du non faire quoi, le glandouillage intégral quoi! "Travail connaît pas!" Mais il a néanmoins une qualité, la générosité! Tous les artistes sont généreux, Alexandre est généreux, donc Alexandre est un grand artiste. La qualité première d'un artiste est donc la générosité. Quant à son nez, il pourrait dire, avec sa tache de naissance au bout du nez, car Alexandre non seulement ment, mais bande, bande, bande, pour une érection sauvage, sans partage et sans pitié.
Patrice Vareltzis
Madame Pipi

Milo Manara pour Strongbow
Bonjour Madame, c'est combien pour les toilettes : et la gentille madame me répond avec un air charmant et invitatoire : c'est trente cents. S'il vous plaît madame, c'est par où les hommes. A votre gauche : Merci bien Madame : Quelle hypocrisie ces madames pipi comme le disent si mal et sans un gramme de poésie, quelle ingratitude vis-à-vis d'un métier qui paye à mauvaise juste valeur le droit d'uriner dans un endroit accueillant et hautement propre qu'aucun poète si grand qu'il soit ne renierait pas un vers de cet endroit poétisé par la fée du logis essayant dans la discrétion et la gratitude que chaque homme caca lui devrait comme unique reconnaissance dans un monde sans pitié et sans cadeau. Tout cela l'automne de leur vie est embrumé dans un halos d'urine "sent pas bon" que n'importe lequel d'entre nous en tout bien tout honneur, en obligation de bonne nuance deviendrait de vilain monsieur toute génération confondue, arrondirait les maigres intérêts-pensions, bonsoir aube de notre vie, votre rôle est primordial. J'arrete d'écrire : parce qu'un besoin pressant me prends et m'invite à rejoindre cette fée du logis. Madame Pipi est une fée, j'aime les fées et je les remercie en gazouillant mille fois merci Madame.
Patrice Vareltzis
Prométhée
Prométhée, promettez, la phrase clef cri de guerre nouveau découvert au petit matin par les Dieux de l'Olympe aux simples mortels par Alexandre Poncelet était en réalité si réalité il y a (on se trouve en effet dans la mythologie grecque, mythos du grec signifie en effet histoire fausse) était en fait un héros grec, issu d'un ou d'une simple mortel et d'un Dieu ou d'une déesse, vivait dans l'Olympe en compagnie des Dieux. Les Dieux possédaient l'art du feu car le feu est un art en soi, et Prométhée voyant les hommes qui l'ignoraient mourant, crevant de froid dans sa folie passagère décida seul de voler le feu aux dieux et de le transmettre aux simples mortels pour qu'ils en jouissent (Hephaistos était le maître du feu et de l'art des orphèvres, maréchal forgeron), dans sa folie passagère. Pour le punir de ce délit d'initié, les Dieux le punirent en le condamnant pour l'éternité sur les monts Caucase enchaîné à se faire dévorer le foie dans d'atroces souffrances pour l'éternité. Eternité qui s'arrête soulagée par un des douze travaux d'Hercules autre héros designé à le libérer de ces atroces souffrances. Le feu artiste parmi les artistes dans son grand mystère est un art de nature divine que seul le grand philosophe autodidacte Gaston Bachelard dans son écrit La psychanalyse du feu parvient enfin à expliquer dans sa magie fascinatoire vis-à-vis des hommes .
Patrice Vareltzis
Le Rat
Rome
Le Marquis de Sade
Le marquis de Sade, l'homme peu scientifique, on est au siècle des lumières, a expliqué d'une façon littéraire ce que Freud a expliqué d'une façon scientifique, tous les deux étaient d'accord pour proclamer que "Tout était sexe." Il faut s'imaginer que l'œuvre de Sade ne peut s'expliquer sans son grand enfermement personnel, il a été interné dans des maisons d'arrêt avec traitement privilégié dû à son rang de noble par lettre de cachet. Tous les régimes, mêmes les plus démocratiques (comme le nôtre) ont mis à l'index l'œuvre primée du Marquis de Sade. Ainsi il est interdit à l'heure actuelle de Mettre Sade en vitrine. Ainsi le verra-t-on constamment au fond du rayonnage. Sade est à fond dans l'errance sexuelle. A l'époque où il était à la bastille, il glissa aux vents quelques feuillets par les meurtrières de sa prison. Les bourgeois des alentours crurent en les ramassant qu'on torturait dans la bastille les prisonniers politiques d'où la prise de celle-ci déclarant la révolution ... Sade parle sexuellement, mais on ne peut l'imaginer autrement qu'expiant branleur devant l'éternel. Sade aurait fait un excellent soixante-huitard car cette révolution-là n'était par nature marxo-anarchiste, était en réalité purement freudienne. Tous les tortionnaires justifient leurs actes de terrorisme par une belle raison raisonnante : un homme seul a toujours raison. Justine dans la réalité ne survivrait pas, à une seule séance de traitement qualifiée par tout un chacun de traitement crapuleux mais elle définit bien les rapports intrinsèques entre le bourreau et sa victime. L'un et l'autre sont indissociables et sont tour à tour victime et coupable à la fois.
Patrice Vareltzis
Ayrton Senna
Ayrton Senna, pôle position depuis toujours et à jamais, dernier chevalier mythique du mouvement futuriste, culte de la vitesse, du premier, de plein fouet emporté avec lui en janvier nonante trois, une légende vivante au cœur des millions de Brésiliens. Croyant pratiquant, il se signait avant chaque départ, enterré devant deux millions de personnes, il fait une entrée fracassante au paradis de Dieu qui l'a rejoint au cours de l'accident d'Imola. Mort annoncée par Stéphane Terplanck, bête noire du temps Terplanck, de la société de nettoyage et de ravalement de façade - Terplanck Sprl. Ayrton Senna est mort vers midi, c'est en ces mots lapidaires qu'il nous annonce la triste nouvelle, un mythe était né, un de plus au panthéon des stars mortes foudroyées dans leur jeunesse de pleine gloire. Fils d'un marchande de pièces détachées, ce jeune Paulista embraye sur des dizaines de victoires, en Indy car, il concocte au circuit d'Interlagos à Sao Paulo, cumulant victoire sur victoire, il entre en rivalité de popularité avec son compatriote et tout aussi brillant collègue Nelson Piquet. Il grandit de victoire en victoire, s'arrogeant sur tous les circuits du monde, pôles positions et victoires confirmées grâce à son amour et à son audace, troisième grand champion du pays du positivisme, et applique à la lettre la devise de son pays : ordre et progrès. Il fut le troisième après Emerson Fittibaldi et Nelson Piquet à gravir les plus hautes marches du podium. Sa popularité entre en rivalité avec son coéquipier Alain Prost, le Français qui cumule les premières places au championnat du monde. Cette guerre de prestige usera les deux talents, il ne peut y avoir qu'un seul leader au sein de la même écurie Mac Laren. Personne ne s'en plaindra, car cela ajoute du piment au sein de la rivalité des deux leaders, rien cependant ne les départage, ils cumulent en effet tous les deux, les trois premières places du championnat du monde, et pourtant au sein de la même écurie tout les sépare. Seul la mort d'Ayrton mettra un point final à ce singulier défi de la nature humaine. La mort l'emportera à Imola : il laisse derrière lui l'image d'un homme intègre, sur de lui et de son métier, champion des champions, il avait mon âge, il se signe pour la dernière fois en pôle position sur le circuit italien et des millions de téléspectateurs assistent à sa mort impuissants et choqués, tous furent touchés par le drame tant était grande sa popularité.
Patrice Vareltzis
Starship Troopers
Starship Troopers n'est pas un film fascisant mais jungien car c'est au sommet de sa puissance que les Etats-Unis dominant le monde ne peuvent que trouver adversaire à leur taille, les extra-terrestres, ici en l'occurrence les parasites, je dois dire que la peur des anciens et des modernes se rejoignent, en terre incognito, les lieux sont nécessairement hostiles et monstrueux. Ils nous dominent en intelligence et en barbarie, ils nous dominent parce que plus intelligents mais comme nous sommes anthropomorphes c'est-à-dire appartenant à notre espèce, nous sommes les gentils, voulez-vous en savoir plus?, les adversaires sont des monstres, chaque adversaire utilise la même arme, la même stratégie, il s'agit simplement d'une guerre d'expansion où seuls les plus forts survivent, à nous de coloniser leur galaxie : les films de science-fiction nous font oublier que le seul adversaire de l'homme, c'est l'homme lui-même, quoi de plus légitime que de combattre un adversaire différent de nous?, donc hostile, donc à combattre : la loi de la jungle devient la loi des planètes et ainsi de suite, il s'agit donc - je le rappelle - où seuls les monstres sont capables de nous détruire, nous faisant oublier notre propre monstruosité, ce film cultive le grotesque à bien des égards. Si des animaux pareils étaient aussi intelligents pourquoi se consacreraient-ils intelligemment à l'art de la guerre, c'est-à-dire à détruire plus intelligent qu'eux?, est-ce vraiment une forme d'intelligence?, une pratique de la guerre mêlée au cannibalisme fantasmagorique. Les vrais monstres sur le plan humain, n'est-ce pas nous-mêmes?, en quelque sorte, pourquoi l'art de la guerre serait-il la première forme d'exportation extra-planétaire et pourquoi gagnerions-nous? Ces monstres, aussi difformes soient-ils, sont en fait l'image de notre propre faculté de détruire, de notre propre image d'homme monstrueux. L'homme n'est-il pas son propre extra-terrestre?, ne combat-il pas lui-même contre lui-même?, pourquoi le premier contact avec une autre intelligence serait-il l'art de la destruction?, pourquoi ne serions-nous pas notre propre monstre? L'homme est-il réellement la création d'élite parmi toutes les galaxies connues et à connaître de l'univers, est-il devenu Bon Dieu ou diable créant son paradis des enfers de ses adversaires imaginaires?
Patrice Vareltzis
Tintin et Milou
Association de bienfaiteurs
copyricht Hergé - Moulinsart S.A.
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< ULYSSES 1/2
BIZOUM >
Edition : Alexandre Poncelet