Je savais que de tels contrats étaient utilisés en Instituts psychiatriques sans que ce soit une règle générale. Le hasard a voulu que je puisse disposer d’un contrat récemment établi. Le voici, seuls les endroits signalés ont été supprimés.
Contrat d’hospitalisation
Moi, Madame X, m’engage, dans le cadre de mes soins, à accepter les conditions d’hospitalisation que nous avons décidés lors des rendez-vous de pré-admission, avec le docteur Z. Cette hospitalisation prendra cours le 5/1/04. Buts : Retour à domicile avec aides. Moyens : 1) Hospitalisation à la ….., pour stabiliser l’état dépressif. 2) Hospitalisation en réhabilitation (avec un essai minimum d’un mois) Au cours de l’hospitalisation à la ….., je m’engage à : - Ne pas signer de décharge. - Accepter le règlement de service (activités journalières, mise en place d’une grille d’activités) - Ne pas être agressive, ni violente envers moi, le personnel ou les patientes. - Accepter une protection (unité fermée) de courte durée en cas d’angoisse importante ou de risque de passage à l’acte. - Verbaliser au personnel mes angoisses et mes moments de risque de passage à l’acte. - Accepter de donner ma réserve de cigarettes au personnel - Ne fumer qu’un paquet par jour maximum et à collaborer sur une réduction progressive de ma consommation. - Recevoir ma réserve de cigarettes à partir de 9h30 et à rendre le restant à 22h30. Si je ne respecte pas le contrat ci-dessus, j’accepte que l’équipe soignante mette un terme à mon hospitalisation, de repasser par les consultations et si nécessaire de réenvisager une hospitalisation minimum un mois après la sortie exigée.
Fait à …, le 30/12/03
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Les listes noires en psychiatrie
Robert Wets
Qu'entendons-nous par là? C'est le système qui consiste à faire savoir à un collègue, qu'un malade est dérangeant par son comportement. Après 2 ou 3 transferts, sa réputation sera faite et il sera de plus en plus difficile de trouver un institut qui l'accepte. Ce malade se retrouvera parfois en Maison de repos pour personnes âgées! C'est arrivé avec 2 malades que je visitais depuis 1987. En Wallonie, il semble qu'ils soient 600 à se trouver dans ce cas. Ces maisons ne sont ni agrées, ni interdites. Pas de contrôle!
Dans "Le Soir" du 19/10/90, on apprend que le Président du Conseil d'administration d'un institut psychiatrique a porté plainte au Procureur du Roi, outré du refus d'un médecin de soigner une malade perturbée qui se trouvait sur une liste noire!
Récemment, il y a le reportage authentique de Benoit Dervaux sur la "Devinière." Le même journal en a parlé (13/10/2000) ...C'étaient 19 enfants réputés incurables, REFUSES PARTOUT ... A ces gosses qui à 15 ans, avaient déjà fait l'expérience d'une vingtaine détablissements, de cellules d'isolement capitonnées, comme des menottes accrochées au plafond! Michel HOCK, le fondateur a promis de ne les rejeter sous aucun prétexte.
Moralité : certains soignants ne veulent soigner que des malades DOCILES.
Quelles en sont les victimes?
a) des malades ayant pratiqué l'auto-mutilation, sans aller jusqu'au suicide. C'est un appel au secours, cela veut dire "OCCUPEZ-VOUS DE MOI"
Cela peut aller de la simple coupure avec une lame de rasoir aux coupure répétées sur les bras et les jambes. Il y a aussi des brulûres avec un briquet.
Pire, avaler une lame de rasoir coupée en deux ou un thermomètre coupé en deux. Cela arrive aussi avec des aiguilles. J'ai vécu cela avec deux de mes malades.
b) des malades ayant effectué plusieurs tentatives de suicide.
c) des malades éprouvant le besoin de parler, recherchant le dialogue avec n'importe quel soignant, avec un visiteur; et cela tous les jours...C'était le cas avec un malade que je visitais depuis 1988. Il n'avait peur de rien. Il lui arrivait de pénétrer dans le bureau de l'assistante sociale, sans y être invité. Mais ce qu'il ne supportait pas c'est qu'on se moque de lui, qu'on l'humilie. Provoqué, il pouvait devenir violent. Il s'est battu à plusieurs reprises.
Par contre, il voulait aider les autres. Il y a une dizaine d'années, il m'avait demandé de rendre visite à un aveugle, qui n'avait aucune visite.
Transféré en Wallonie, il me demande d'intervenir, parce qu'une équipe de nuit s'amuse à transporter des malades endormis dans le but, de les plonger dans une baignoire d'eau froide! (je dépose plainte) Peu de temps après, il sera transféré ailleurs. Puis, son dernier transfert sera pour une Maison de repos pour personnes âgées, à Grâce-Hollogne. Pédro est heureux et il le dit. Le patron s'occupe de lui, le courant passe. A chacune de mes visites, Pédro me demandera du chocolat pour les pensionnaires, avec qui, il bavarde. Hélas, à 40 ans à peine, il décédera d'une crise d'épilepsie! Peu de temps avant, j'étais intervenu, auprès de deux instituts de la Région bruxelloise, il avait séjourné. Refus catégorique des deux Directions.
J'oubliais, une de mes malades, qui se trouvait dans un bon institut, a étéenvoyée dans une Maison de repos. Motif: Elle avait rompu son contrat! je n'ai pas compris et la malade non plus. Pire, dans cette maison, travaillait une assistante sociale, qui était au courant de la plainte relative au scandale de la baignoire précité. Elle influencera la patronne et l'accès me sera interdit. La malade arrivera à téléphoner à ma femme et expliquer les mauvais traitements et le manque d'hygiène. Plainte sera déposée (je ne serai pas le seul). Après enquête, cette maison sera fermée et les occupants évacués ailleurs.
Que dit la LOI? (Loi du 26/6/90)
L'article 18 dit que le malade peut s'opposer à un transfert. Mr Tavernier, Ministre de la Santé, m'a confirmé que cet Arrété, s'appliquait aux malades envoyés par la justice et aux malades entrés librement. Il y a une marche à suivre pour les premiers, quant aux malades volontaires, ils devront s'adresser à la Médiation. (lettre du Ministre du 14/02/03, Mr le Ministre de la Justice, Mr Verwilghen, n'avait pas répondu à ma lettre du 12/2/02).
Quels sont les responsables?
Le psychiatre responsable de l'unité, s'il n'y a pas d'autre motif pour le transfert que le fait qu'un malade soit dérangeant!
Informations à retenir
a) Le Rapport du Comité Européen pour la Prévention de la Torture, lors de sa visite en novembre 2001, dans un institut psychiatrique de la Région bruxelloise est très clair!
"...chambre d'isolement équipées de 2 lits, auxquels étaient fixées en permanence des sangles de contention ....dans certains cas particuliers, des moyens de contention physique ont été appliqués à des patients pendant une période totalisant 120 à 180 jours, sur une année civile! Le CPT se doit de souligner qu'appliquer des jours durant des moyens de contention à un patient ne peut avoir aucune justification médicale et s'apparente, à son avis à un mauvais traitement! Le CPT signale encore que suivant les inforamtions recueillies par la délégation, l'utilisation fréquente des moyens de contrainte physique, serait liée à une tradition propre à l'établissement, enraçinée de longue date, à un manque de personnel suffisant dans les Unités et au manque de qualification/formation de certains de ses membres.
AHURRISSANT! CE QUI PRECEDE MONTRE BIEN QUE LE SILENCE REGNE AUTOUR DU MONDE PSYCHIATRIQUE ET QUE DES UNITES FONCTIONNENT EN INFRACTION AVEC LA LOI SUR LA PROTECTION DES MALADES MENTAUX ET QU'UN MANQUE DE SANCTIONS APPARAIT.
b) Témoignage de Mme ABELOOS, responsable à l'époque de l'inspection en psychiatrie. Lors des journées d'étude des 2 et 3/12/94. Elle a dit, "l'Inspection en Psychiatrie médicale est prévue par la LOI. Elle doit surveiller le sort des malades dans les cabanons..ET CETTE INSPECTION N'A PAS LIEU!"
c) Extraits d'un colloque de l'ASBL "SIMILES" le 3/4/95. Le regretté psychiatre Michel Declercq a dit que "les résultats d'une étude sur plusieurs années, en collaboration avec des instituts étrangers, étude portant sur 2344 malades, ces résultats étaient :
Conséquences pour les malades:
Le malade qui est décédé d'une crise d'épilepsie, avait été transféré 5 fois en un an avant de se trouver sur une liste noire.
Se trouver sur un liste noire perturbe encore plus le malade, rejeté par certains soignants qui le considèrent comme un objet. Malade, qui trop souvent tourne en rond dans son unité, par manque d'activités suffisantes. 70% abandonnés par leur famille (la présomption de démence joue) ajoutez les erreurs et les surdoses, vous comprendrez que le malade va passez beaucoup plus de temps en psychiatrie, qu'il va se dépersonnaliser et sera perdu par la Société! Dans "LE SOIR" du 27/7/90 "Réforme de la psychiatrie : les hopitaux doivent devenir des lieux de passage. Trop de malades mentaux ont été enfermés à VIE."
QUID de l'avenir? Madame AELVOET a raison, dans 10 ans la population psychiatrique va doubler. Alors, il faudra être sévère. Il faut un service d'inspection INDEPENDANT du système, tel que décrit Mme Abeloos. Les sanctions en cas de traîtements dégradants doivent être appliquées. Les soignants coupables doivent être déplacés.
Bonnes nouvelles : La circulaire du Ministre Detienne, aux hopitaux psychiatriques de la Région Wallone est à citer en exemple. L'application ne se fera pas sans mal.
Mr Tavernier m'a confirmé que l'A.R. du 26/6/90 est applicable à tous les patients, volontaires ou envoyés par la Justice.
J'ai souvent dénoncé ce qui n'allait pas. Un malade a été transféré dans une Maison de soins psychiatriques de la Région bruxelloise (pas loin de la fin de l'Avenue Franklin Roosevelt à Bruxelles). Cette MSP est à citer en exemple, la chaleur humaine est présente les soignants sont aimables avec tout le monde, coin "Fumeur" cafétaria sympathique, "non fumeur" Messe chantée le Vendredi. Occupations variées et nombreuses. Mon ami, l'aveugle (je lui rends visite depuis 1991) m'a dit "j'étais en enfer, je suis au Paradis" son grand plaisir faire de l'équitation....
note sur l'isolement et l'entravement des patients en hôpital psychiatrique
Robert Wets
Un document intéressant vient de me parvenir à ce sujet. Il s’agit de la page 16 d’un bulletin de l’ASBL "SIMILES" relative à une réunion de familles avec 2 cadres de TITECA, le 2/2/98. A retenir: "…L’indignation des familles persiste surtout lorsque leur malade a été gravement perturbé par une mesure d’isolement." et les mesures d’isolement pourraient être réduites si le personnel était plus nombreux" Ben voyons !
Voir la Carte blanche que j'ai rédigée dans le Bulletin de l'ASBL "L'AUTRE LIEU" de Décembre 2001. La recommandation 1235 du Conseil de l'Europe de 1994 stipule entre autres "Le personnel soignant doit être en nombre suffisant et avoir une formation adaptée à ce type de malade" Il y a nécessité de respecter cela. Hélas, le Budget...
Je rapelle que depuis 1987, je visite régulièrement 7 malades abandonnés par leur Famille. Par suite de transferts imposés en majorité, j'ai visité à ce jour, dans les 3 régions, 28 instituts psychiatriques et 2 maisons de soins psychiatriques. Un pavillon peut être néfaste pour les malades et les 3 pavillons voisins, bons.
Voici quelques exemples de punitions subies par mes malades:
A)Cas de Francine (reportage émouvant de son cas dans le journal "Le SOIR" du 10/10/98). Victimes avec sa soeur Dominique de parents pédophiles. Un établissement va la transférer dans un hôpital en Flandres. Elle a 12 ans. Endormie par les médicaments, elle se réveillera, en isolement, liée à son lit. Ensuite, elle subira des électrochocs! Elle ne ne reconnaîtra pas sa soeur, qui est arrivée à la retrouver 8 jours après. Puis, elle sera transférée en région Montoise, dans un établissement dirigé par des religieuses.
Le 1° jour, la religieuse-chef, lui dira "ici, on va vous apprendre à vivre!" Elle va avoir 14 ans et pèse moins de 30 kg. Les médicaments lui ont coupé son appétit. On l'emmène à la cuisine, on lui montre la vaiselle de la journée, une montagne..Voilà ton travail! Francine répond qu'elle ne saurait pas le faire, il y en a trop.
Elle va se retrouver, liée sur son lit, jambes et mains liées par sangles. Dans cette chambre de 12 lits, 6 autres patientes sont liées de la même façon! Elle sera maintenue dans cet état pendant 3 mois. Ni pour les besoins hygiéniques, ni pour manger, elle ne quittera son lit, on détachera une seule main pour manger. Après 3 mois, on s'occupera de soigner les escarres, aux talons, aux fesses, aux coudes. Un kiné devra lui réapprendre à marcher.. Détruite, nourrie de force par tube, elle travaillera à la cuisine, mais sera encore, à plusieurs reprises, liée sur son lit, mais moins logtemps.
Elle restera 10 ans dans cet Enfer! Elle était la plus jeune de toutes les patientes. Cet établissement a été remplacé, il y a quelques années par un hôpital.
Après des transferts dans d'autres instituts, elle se retrouvera dans un institut de la Région Bruxelloise. Là, elle fera connaissance avec un triste personnage (et moi aussi, qui rend visite à Francine depuis 2 ans environ). L'infirmière en chef du pavillon où elle est arrivée, ne tolère rien. Elle reçoit Francine par ses mots "Mlle, le cabanon existe aussi pour vous, ça doit aller comme je veux!" Elle se retrouvera vite au cabanon et plusieurs fois, souvent 5 jours, parfois nue.
Il y aura pire, en Janvier 93, le psychiatre, l'infirmière en chef et 2 infirmières vont se relayer, pendant 4 heures pour l'obliger à écrire à ma femme et à moi, une lettre contre sa volonté, nous demandant de cesser nos visites. Le compte rendu de ce scandale est relaté dans le bulletin de "L'AUTRE LIEU" de mars 2001. J'ai déposé plainte auprès du Ministre de la Santé de l'époque, Mr Jean Louis THYS. Il m'a répondu qu'une enquête sérieuse serait faite auprès des parties en cause. La psychiatre chargée de l'enquête n'a rencontré que les soignants, psychiatre compris, lesquels auraient dû être condamnés en vertu de l'Arrêté-royal du 26/6/90 sur la Protection des malades mentaux.
D'après le psychiatre Claude MIEVILLE, médecin-chef du secteur psychiatrique EST-VAUDOIS, SUISSE "Une des tentation les plus dangereuse que peut rencontrer le soignant, LE DESIR DE DOMINER LE PATIENT". Ce qui est en nette contradiction avec l'article 32 de l'arrêté royal précité qui dit entre autres "qu'il faut favoriser la santé physique et mentale, les contacts familliaux et sociaux, ainsi que son épanouissement culturel."
La Recommandation 1235 stipule "l'isolement des patients doit être strictement limité, aucun moyen de contention mécanique ne doit être utilisé." Donc, le cabanon ne doit pas être utilisé à punir! A ce sujet, lire dans le Bulletin de l'ASBL "L'AUTRE LIEU" de juin 2002, la carte blanche que j'ai rédigée sur le suicide en milieu psychiatrique. elle vient d'être envoyée sur internet.
B)Cas de Dominique. Dans les années 80, elle va se retrouver dans l'institut de la Région bruxelloise précité. Elle a de la dignité, elle ne cèdera pas aux ukases d'un psychiatre qui veut dominer ses patients. Elle passera 3 mois au cabanon, sans en sortir !
C)Cas de Ghislaine: Personne très intelligente, cadre dans une société d'assurances. L'arrivée de l'informatique et des ennuis familiaux, provoquent une dépression. Elle va se retrouver en face de l'infirmière en chef, qui lui dira, le 1° jour "pour vous aussi le cabanon existe." Ne supportant pas d'être humiliée, Ghislaine va fréquenter le cabanon trop souvent! Combien de fois, lors de mes visites de quinzaine, entendrai-je "vous ne pouvez pas la voir, elle est au cabanon. Puis, on arrivera à m'interdire l'entrée dans l'institut, parce que j'avais donné des cigarettes à des patients qui étaient venus vers moi bavarder...Plus tard, j'ai retrouvé Ghislaine dans un bon home du centre. Elle était détruite. Elle s'est jetée par la fenêtre du 5° étage. Elle avait 70 ans. Sa famille était aussi responsable, pas de visite quand elle était en Enfer. Aux funérailles, ils étaient plus de 50....
D)Les deux jumelles se sont retrouvées à des moments différents, jetées à la rue. elles paniquent et me téléphoneront. J'irai les chercher et trouverai une solution après avoir parcouru 120 km dans un cas et 170 dans l'autre. Merci à l'infirmière de liaison du service des Urgences, à Ste Camille à Namur (le 14/2/00). Merci au psychiatre des Urgences à St Luc, à Woluwé. (le 6/9/99)
Depuis 1990, j'écris aux décideurs, je rédige des notes détaillées (1996 et août 2000), j'ai l'impression de parler dans le Désert! dans une plainte adressée à un Ministre, j'écris "le soignant qui pousse le malade au suicide, doit être sanctionné!"
La SOCIETE NE VEUT PAS SAVOIR ! Or, dans les conditions de vie actuelles, personne ne peut jurer, qu'elle ne se retrouvera pas en Psychiatrie. Même les enfants. C'est inquiétant.
Le 12/2/02, j'ai écrit au Ministre de la Justice, Mr Verwilghen pour qu'il prenne une décision concernant l'Arrêté-royal du 26/6/90 "Loi relative à la Protection des malades mentaux" signé par le Ministre de la Justice de l'époque, Mr Wathelet. Très bon texte, tout y est, le respect dû aux malades et les sanctions, amendes et peines de prison, en cas d'infractions à une douzaine d'articles! MAIS trop de soignants, psychiatre compris ne se soucient pas de le respecter, de même que les services d'inspection de la Région bruxelloise. lors des journées d'étude des 2 ET 3/12/94, Mme ABELOOS, responsable pendant 30 ans des services d'inspection, a déclaré "Effectivement, actuellement cette inspection n'a plus lieu et les inspecteurs n'ont plus l'occasion d'effectuer leur travail."
Résumons: Si cet Arrêté-royal avait été appliqué dans le cas de la plainte relative au cas de Francine, alors, médecin-chef et 7 autres personnes dont 2 psychiatres auraient été sanctionnés. (en plus de mon témoignage, il y a celui du psychiatre qui a été témoin de l'état dans lequel elle est arrivée dans un centre neurologique de Brabant wallon. Son état s'était tellement dégradé dans l'institut de la Région bruxelloise , qu'incapables de la soigner, ils ont dû se résoudre à l'envoyer ailleurs..La Direction du Centre a pris la décision de ne pas la renvoyer d'où elle venait.
Il ne peut y avoir de discriminationau point de vue loi sur la Protection des malades, entre les malades envoyés par la Justice en psychiatrie et ceux, entrés librement. En Wallonie, l'inspection fonctionne. L'établissement qui avait pratiqué les mêmes traitements dégradants à Francine, a été fermé après enquête, suite à ma plainte. Mr Taminiaux, Ministre à l'époque avait pris les problèmes avec sérieux.
Dans sa lettre du 27/04/02, Mme Aelvoet, Ministre de la Santé, me faisait savoir qu'elle ne doutait pas que Mr Verwilghen, prendrait des mesures nécessiares.
Conclusion : Nous espérons que Mr le Ministre de la Justice prendra les mesures nécessaires pour que l'intitution psychiatrique retrouve un visage HUMAIN et pour mettre au point une procédure de plainte.. Mr Colla, Ministre de la SANTE à l'époque, me faisait savoir (lettre du 3/12/96) que le Département Fédéral de la Santé y travaillait déjà.
Les suicides en milieux psychiatriques
Robert Wets
Robert Wets
Administrateur de l'asbl VMEH (Visites au Malades En milieu Hospitalier),Carte Blanche parue dans le Bulletin de Liaison de l'asbl RAPA Recherche-Action sur la Psychiatrie et les Alternatives, juin 2002, p. 33 à 37.
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