Après la séance pause médicament, vint l'heure du dîner où globalement, les mâchoires mâchent afin que la faim touche à sa fin. Vite digéré, l'infect de l'infect, vient la pause sieste où tout le monde sauf les membres du staff se réfugient dans ses plumes. Plume-plume et le marchand de sable ne passe pas. Chacun somnole d'une fatigue imaginaire ou seul le plus paresseux maintient sa position fœtale entre quatre draps régressant comme une légume. Dans ce potager de plantes humaines, intervient le grand jardinier noir Scarface qui vient à votre insu, pénétrer dans votre lourd dingue sommeil afin de soutirer dans vos affaires personnelles des preuves indélébiles de votre poly-intoxication aux substances psychotropes. Elémentaire mon cher Scarface, dans mes propres affaires, il n'y a rien que du linge sale, non lavé en famille. Il en prend pour son grade, et Big D. le surprend dans ses ébats amoureux. Le pot de fer contre le pot de terre persiste et signe. Scarface aux aveux nient tout. Aucun coupables, les mains propres, celles de Scarface sont insolentes d'intolérance et de curiosité malsaine. Il revient bredouille, un petit tour et puis s'en va, les soupçons ne font pas des coupables, dormez bonne gens, Scarface se dépasse et nous on trépasse à petits feux. Le sommeil troublé par de troublantes mains de père fouettard, la pêche infructueuse, tout le monde se rendort à sa place jusqu'à ce que la sieste en eaux troubles touche à sa fin dans le milieux de l'après-midi la digestion est terminée.

Patrice Vareltzis

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