La conquète spatiale
Il y a peu de temps encore, disons dix années d'histoire terrestre l'ultime frontière américaine était l'espace, autrefois cette antiquité planifiait à la terre un résumé de platitude, cette platitude terrestre rendait le monde plat, mais non sans imagination ni relief. L'inconnu était peuplé de monstres, de barbares inconnus, si peu connus qu'aussi connus dans la barbarie. D'un côté le centre du monde, la civilisation menacée et entourée d'une sauvagerie indomesticable. Depuis Galileo, l'ultime espace a renversé le rythme éphréné de la peau du connu. Mais les monstres persistent dans l'inconscient collectif. L'espace n'a pas de limite, ni son imagination non plus d'ailleurs. Cet ailleurs inconnu de tout un chacun repoussait les limites de l'espace et de l'imagination monde immonde plat d'une imagination débordante d'objets volants toujours non identifiés. Issu de l'inconnu mais aussi également de votre imaginaire collectif qui se déclare par des photomontages qui font la une des derniers torchons fachistes tel par exemple Paris Match. Qui sont nos voisins (?), élémentaire mon cher Alexandre, nos voisins sont anthropomorphes mais supérieurs à nous tant la puissance des E.-U. d'Amérique ne trouve nul rival à sa mesure.
Patrice Vareltzis
La psychanalyse
"La psychanalyse tient de la simple amitié, l'amitié tient de la double psychanalyse."
L'eau et la ville
"Malgré un temps vraiment pluvieux ici, je garde peut-être la FOI en le BONHEUR d'être - Hamlet se demandait "To be or not to be".....Pourquoi "not to be" !!!! Ellen Lippa
La braderie de la place Flagey
Mille couleurs font frotti-frotta, mille milles personnes se côtoient, s'embrassent, font mille visages procréateurs de grimaces de mille visages. Mille bruits, mille cohues s'entrecroisent dans un brouhaha indescriptible, rien ne semble tenir debout, tout semble être par terre, et pourtant tout tient debout; une telle anarchie ne peut qu'engendrer une telle cohue. Le chaos par excellence, voici son excellence le chaos dans toutes ses formes, multiforme, anthropomorphe, tous les sens sont en exergue, aiguisés, lapidés, odeur de merguez, de café, de soja, de frites, on s'empiffrerais plein la gueule. A propos de gueule, on s'engueule de partout. Seuls les artistes de cirque avec leur poésie de gestes fondus dans le silence font taire la rumeur vrombissante pour faire place aux applaudissements chérissant un public gourmand de belles images et de candeur. On voudrait saisir un instant, un instant seulement, de cette densité de vie mais tout nous échappe, seul les têtes connues dans cette grande inconnue nous servent de point de repère, seul l'inconnue, l'inconnue surprise des coins de rue ? Tout s'achète, tout se vend, rien ne se perd, tout se consumme. Patrice Vareltzis
Belgiëque
De paal in de broek (petit pays, petits délits)
La Belgique, c'est frite!
La Belgique est un petit pays par la taille, grand par le nombre de ses habitants, courageux et travailleur, discipliné et organisé, rêveur et romantique, passionné et enragé, frondeur et batailleur, petit et mesquin, buveur et dragueur, comptable et épicier, glandouilleur et fanfaron, écrivain et lecteur, frondeur et bouteur, paysan et citadin, touriste et explorateur, étudiant et étudié, chasseur et pêcheur, comique et dramatique, penseur et philosophe, rouscailleur et comique, politique et joueur, libertin et fidèle, branleur et margoulin, écrivain et écriture, public et privé, opposant et bien pensant, supporter insupportable, gaulois et grivois, poète et penseur, philosophe et pragmatique, voleur et volé, pensionné et retraité, jeunot et vieillard, économe et prodigue, blasphémateur et bigot, curé et athée, libéral et communiste, anarchiste et fasciste, frondeur et pansu, mangeur et ascète, rouspéteur et rieur, pantois et lucide, lenteur et vitesse, rêve et réalité, fantasme et lucidité, voyeur et voyou, fainéant et courageux, moqueur et respectueux, tout et rien, mensonge et vérité, justice et faussaire, moteur et puissance, innocence et pureté, exploitant et exploité, demandeur et mandataire, courage et couardise, Dieu et univers, Diable et bon dieu, ange et Démon, paradis et enfer, dichotomie et ambivalence, loi et règle du jeu, assurance et timidité, ventru et filiforme, oubli et souvenir, mémoire et histoire, crasse et propreté, ordre et volupté, grisaille et roseraie, endroit et envers, vitalité et enthousiasme, candeur et réalisme, marche blanche et justice noire, cri et chant, ironie et poésie, vertu et péché, bref ils sont avant tout bien belges.
Bruxelles
Bruxelles, ma vieille, tu veillis mal, avec ta lèpre de rentière, tes chancres de tes beaux jours, ta rente viagère dévaluée, tes vieux de tes vieux, ta spéculation foncièrement foncière, tu rides à longueur d'année, tu fais la pute pour l'Europe toute entière et tu te vends au plus offrant, mais c'est aux plus bas de tes mal-aimés, ces revenchards de sans-papiers que tu te donnes, parce qu'ils ne te baiseront jamais, Bruxelles carrefour du carrefour, voie sans issue, sens interdit, ville qui n'a pas de sens, tu te perds de fond de café en phone café et tu te loues à la petite semaine. Les loubards sont descendus dans la rue et descendent des routiers qui ne sont plus sympas, les Marolles sont vendus à une bohème fricquée à la recherche d'une âme à bon marché, Europe sans frontière, frontière sans Bruxellois. La Marolle nous a donné Mimi la Chance, malheur aux Marolliens; une poupée de cire vaut cinq francs au marché aux puces, combien vaut une puce au marché de la Bourse? Le trottoir est à tout le monde et Bruxelles fait le trottoir. On ne crie plus 'marrons chauds!' à Chicago, mais on crie 'au voleur, au voleur!' La gare du Nord déborde putanissement sur le holding Depauw mais les trottoirs sont cleanexisés. Bruxelles tu as le syndrome de Mamy Grand et une peau qui chagrine au fil des pluies.
L'Europe ne bande pas
Surprïse
Le farfadet, petit par sa taille, grand par le mystère qui naît autour de son existence. Ce dernier en effet ne vit pas plus d'une saison et doit sa courte vie aux aléas de sa vie fort funambulesque. Quand vous louez une maison, par exemple, vous la louez en premier lieu aux farfadets qui l'occupent déjà car ne croyez pas qu'elle est inoccupée. Mille tours et détours vous y attendent alors. Vos clés disparaissent : les farfadets... votre café du matin est trop sucré : les farfadets... votre brosse à dent n'a plus de poils : les farfadets... le chat est dérangé dans son sommeil : les farfadets... le chien se gratte trop souvent le poil : les farfadets... et ainsi de suite. Ici tout est proportionnel, la moquette devient une véritable savane, le lavabo, un lac au siphon dangereux, la baignoire, une mer qui n'est pas à boire. Homes et chaumières, toutes sont hantées, à l'égal des cafards, il leur faut quatre conditions sine qua non pour exister, la crasse, l'humidité, la chaleur, la nourriture en abondance. Pour le reste, la nature y pourvoit largement. Leur petitesse en fait des voisins des mites et des cafards, leurs amis et collègues. Leur reproduction est purement gémellaire. Et qui ne vous dit pas en dernier lieu d'ailleurs que cette page dénonciatrice n'est pas écrite par l'un des leurs?
Patrice Vareltzis
Ohm sweet Ohm
Quand j'étais petit, chose qui arrive à tout le monde, je jouais aux Lego, chose qui arrive également à tout le monde, expression simpliste qui signifie que je jouais aux Lego. Je construisais des murs avec des briques de même couleurs qui ne tenaient pas debout. Mon frère m'expliquait alors que je devais utiliser des briques différentes donc de différentes couleurs pour que mes murs tiennent debout. Je vérifiais la chose apprise par la pratique et, miracle, mes murs tenaient debout, chose qui arrive également à tout le monde. Depuis six ans, c'est la raison pour laquelle je veux faire maçon en stage ONEM - 8 mois de formation, 8 heures par jour, 5 jours par semaine de jouer au Lego grandeur nature avec des briques de même couleur, rouges de préférence.
La chaussette
100HO7+LHO+L100
L'autoconstruction
Le cerf-volant Dieu grimaçant de l'enclume-soleil, esprit vivant de l'enfance, agneau-nuage du ciel ensoleillé, lubie-phobie du capitaine Haddock, esprit volant, certifiant que les extra-terrestres existent dans les limbes de l'enfance, mémoire de papier, jeune vieillard plus que millénaire retrouvant une jeunesse affolante aux caprices des vents. Les vents soufflent depuis des millions d'années, mais ce jeunot que le grand brique le broque, avec son bric-broc de papier et de ficelles, jeune de quelques manipulations génétiques. Enfant orphelin, perdu dans ses nuages, nuage esseulé de leur voisin de papier-tissu, veritable épouvantail à faire peur à un soleil dénaturé, frileux de ses vents capricieux. Le cerf-volant grisé par les hauteurs tel un insolent génie, par l'ivresse des hauteurs ; mais l'enfant-adulte qui est en bas a le dernier mot ; le mot des vents et le mot du silence, silence majestueux.
Le collectionneur
Le collectionneur sans passion est une collection esseulée de son collectionneur. Le comble du collectionneur est de se connecter sans réelle connexion avec la collection de sa collection. J'ai tout collectionner, tout est à recollectionner. Un objet de collection est un amour sans passion : véritable passion du collectionneur, la collection du collectionneur est un véritable labyrinthe de connexions elle-même fruit de la passion. La connexion existant entre la collection et son collectionneur est une relation véritable entre deux amants inséparables pour l'éternité. L'amour est passion indéfinissable, la collection est une définition de l'amour. Le collectionneur collectionne les objets comme l'écrivain collectionne et articule les mots concepts. La collection est la grammaire syntaxée d'objets de passion et d'amour.
Les grands magasins
Les grands magasins : où t'as les yeux plus grand que le ventre est un espace convivial de la soif inassouvie de consommer, d'avaler des mètres, des mètres de rayons. Quelques rayons plus tard, je confonds allégresse et ivresse de consommer, les rayons se suivent et ne se ressemblent pas. Un coup d'œil par ci, un coup d'œil par là, j'avale gloutonnement les parts de marche, et je marche, et je marche vers le grand délire du grand bazar qui m'avale et me digère pour mieux expulser la bête de mon portefeuille le plus riche d'objet à consommer de la guerre à la guerre. Vous rentrez nantis en espèce sonnante et trébuchante, vous savez comment y entrer mais la sortie n'est pas du tout gratuite. Dans l'enveloppe capote, emmagasiné, le consommateur se retrouve au pays de la consommation et donc consomme une fois, deux fois, ad vitam eternam de la grande débauche de la soif inassouvie de consommer pour consommer. Le temple de la consommation dérape et dérape encore et toujours. Un parti ou importée, la consommation amène la consommation et finalement il se consomme vous dis-je. Les rayons boucherie se trouvent au fond du magasin et les autre rayons consument à petit feu les appétits orgiaques de l'art de consommer, consomme toujours tu m'intéresse, etc etc etc ... Patrice Vareltzis
La télé commande!
La télévision qu'on "écoute" dans le Québec libre où l'on roule encore dans les chars est une véritable machine à rêver. Où s'arrêtera la beauté et la sensualité de MCM et de MTV. Contrairement à ce que prétendait Dimitri Balachov, contrairement donc à quarante ans d'existence, la télévision a produit des chefs d'œuvres depuis le commencement de l'ère du clip et au nom de la pub. Le support contrairement à ce que l'on croyait n'est pas l'image, le média des médias a un support purement homotextuel et s'intéresse donc à des intelligences littéraires. Le support est donc le texte, parlé, écrit, calculé, sélectionné, laminé. De plus comment expliquer ce fascinement quasi universel d'un bombardement d'électrons sur un écran de verre? Là où Dimitri n'a pas tort, c'est que la télévision support croque-mort du cinéma appauvrit, un appauvrissement de plus, puisqu'il n'a pas de champ de profondeur par rapport à une image cinoche projetée sur un écran. La télévision existe depuis un demi siècle et est donc pour les deux siècles à venir le panem et circences du petit peuple, pire encore, la télévision a vidé les églises de leur clientèle christo-centrique pour en faire un véritable opium du peuple.Patrice Vareltzis
Le loempia
Le loempia, croquette asiatique ou tous les délices, de la viande, poulet, légumes, assortiment de bonnes choses dans la graisse de bonne chose, fabuleux fabulon, vendue comme une miche de pain, délice asiatique atterri dans nos graisses bien belges, fait le gueuleton de bien des affamés bien de chez nous. Avec ou sans ketchup, ce délice bien graisseux remplit nos ventres bien affamés. Loempia ressemble par sa consonance gastronomique à Loukoum, autre délice du Moyen Orient. Cela ce mange de la première fourchette jusqu'au dernier coup de gueule. Ventre affamé n'a pas d'oreille. Nourriture de sourd-muet donc, puisqu'on ne parle pas la bouche pleine.
Le produit socialiste
Je me kawa la pète à la gueule.
En réalité! le café est une boisson anodine, susceptible d'offrir un ou des moments de relaxation, des moments de détente, des moments paradisiaques. Chaque tasse de cette infusion tonifiante offre son moment propre de plaisir, excitant les papilles gustatives jusqu'à ce qu'elles trahissent un léger goût d'amertume, un goût d'arrière paradis où le bon goût se partage avec le bon désir. C'est une boisson d'ébène qui dans sa ténèbre cache bien son jeu et se trahit dans la bouche du commun moteur qui se consomme à sont tour au plaisir du gouteur. Le café était la boisson préférée de Balzac, il en est mort, esclave d'encre et de café, elle crée à forte dose des acides qui forment à leur tour des ulcères dans l'estomac. Donc toute consommation abusive en est proscrite. Chaque ingurgitation renouvelle son propre instant de délectation, plaisir renouvelé à chaque avalement, la tasse dans son auréole de porcelaine love une lune noire de sortilège. Kant dans ses élucubrations intellectuelles se ressourçait cérébralement par cette boisson aphrodisiaque. Il ne s'en lassait pas certes mais cette dernière ne lui facilitait pas la vie que du contraire, aucun évènement ne se déroulait dans sa vie qui était animée comme un métronome. Seul deux évènements vont le perturber, la mort brutale de Louis XIV Roi de France et le décès de sa maman. Dès lors il carburait au mental et au café, il sa gavait de friandises, et il est mort en ayant pour dernier soupir "tout est bien." A fortes doses donc le café fournit des angoisses. L'angoisse étant mon élan, je me trouve bien dans cette mer de désespoir. Ensuite elle excite la dopamine, neurotransmetteur dans le cerveau qui incite l'aire du plaisir dans le cortex cérébral. Plaisir sexuel s'il en est, mini orgasmes à petites doses, qui contrefaçonne la dépression, créant le sujet présent, mais quand même le désespoir est forme déguisée d'orgueil.
Les socialistes sont partis!
(La gauche est adroite)
Les chiens
Tout tout tout, vous saurez tout sur le toutou.
Il y a des toutous qui font wouf, wouf! Et des toutous qui ne font rien : tous sont affectueux à partir du moment où ils reçoivent suffisamment d'affection de leurs propres maîtres, et ceux-ci d'en profiter à leur tour. La réciprocité est déguisée et équilibrée dans la relation maître-chien. Un lien d'amour les unit à vie, mais à partir de quel instant naît-il? Vient-il du chien vivant en symbiose avec son maître ou est-ce l'inverse? La réciprocité vous dis-je, tout est là, depuis que l'homme est homme, il a toujours voué à ses compagnons chiens une amitié sans faille. Ces deux là se complètent et se rattachent l'un à l'autre sans contrat, l'un ne sait pas lire, l'autre ne lui écrit pas. Depuis que l'habitat naturel de l'animal a disparu chez l'homme comme chez le chien, ils sont intimes l'un dans l'autre, dans le cœur de l'homme, dans le cœur du chien; ils se retrouvent dans une civilisation taillée à leur mesure, tous les poussent l'un vers l'autre, leur solitude dans l'univers, leur vie sociale en tribu ou en meute, leurs conflits personnels, leur quête d'amour, tout les unit et pourtant tout les diffère. Chez l'enfant, l'animal domestique servira de nounours en peluche, de compagnon de jeu, d'apprentissage. Quand ils grandissent ensemble, ils font partie de la même famille, ils grandissent ensemble point. Je me souviens d'un reportage télévisuel sur un enfant myopathique, elle était condamnée à vivre seule dans son univers. Son nom était Perle et elle avait un seul compagnon qui ne la juge pas en tant qu'enfant handicapé, leur lien était fort, très fort. Le kiné insolite avait un solide associé dans la rééducation de la petite. Elle se remettait à grandir et le chien le lui rendait bien. Un compagnon reste un compagnon pour la vie, seul la mort les sépare. Le premier écologiste est soit le chien qui reste un animal et est donc la nature dans toute sa plénitude, soit le maître qui vit en symbiose avec ce dernier, et tous forment un couple que nul ne peur défaire. "Dans les yeux des chiens, il y a de la profondeur et de la profondeur et de la profondeur." Miguel Angel Asturias
Qui a bu, boira Chicorée Pacha. L'ivresse est la limite qu'ignore l'ivrogne dans sa beuverie. La boisson est l'unité de change de l'ivrogne qui ne compte plus dans sa comptabilité de poivrot. Boire une bouteille est une bouteille déjà bue et une ! L'ivresse est le début de la fin affamée de boire sans le sous vaillant. Ici importe le nombre de consommation, c'est la sommation des consumés qui comptabilisent l'ivre pensée d'un tordu qui ignore son nœud. J'oublie pour boire mais je n'oublie pas de boire pour oublier ! C'est en m'enivrant que je confond sobriété et honnêteté; s'il m'arrive de boire, c'est pour le plaisir enivrant de boire, boire comme un trou et tomber dans le trou, tel est mon déboire. Arrêter de boire - c'est arrêter l'ivresse doucereuse des lampions non éteints. Puer l'alcool c'est sentir la fin de la vie honnête des honnêtes buveurs, boire à sa santé, c'est boire sa propre santé, l'ivresse sous cloche dans la folie des grands écarts de comportement et tout déborde dans le chaos de folle tendresse. Le buveur se creuse les petits matins sans lendemain de revoir sa fidèle putain de bouteille. La bouteille est vide, vive la suivante déjà pleine. Etre profondément sous, c'est être en dessous de tout.
Cyberféminisme
Le XXIème siècle solidaire
L'ULB, université libre de Bruxelles est le quartier général du docteur feelgood, est un lieu, je ne dirai ce qui est surfait, un lieu par excellence convivial, là se réunit l'élite du foyer belgique. Panacée de l'humanité belgique, l'élite vous dis-je étudie pour étudier poursuivant l'idée, étudies toujours, tu m'intéresse. Miguel et Beghonia ont fait leur écolage infinement bon d'humanité. Les filles et les garçons se tiennent par la main, et terminent en finalité par un long apprentissage par la main également: Si tu n'as pas ton diplôme, tu termineras amoureux de la femme que tu aimes, et ainsi font trois petits tours et puis s'en vont. Philippe S. était amoureux de Mademoiselle B. platoniquement platon a bon dos et tourne le dos à cupidon pour les beautés à tomber à la renverse. Platon est donc à l'ULB ce que père fouettard est à Saint Nicolas. Baise et étudie ma baise tu m'intéresse.
Le prochain bulletin sera décisif!
Trop "mêle-tout." Toujours ces impulsivités qu'on ne maîtrise pas très bien. > > baisse! > > Travail irrégulier! Très mêle-tout. Apprends à te maîtriser. > > Comportement très agité pour le moment. que se passe-t-il? > > Manque total d'étude. En voilà les conséquences. > > Manque de matériel, manque de travail. Tu laisses tomber les bras Chantal. C'est dangereux! > > Résultats catastrophiques! > > Dans le doute, tu gardes ton +. Mais soyons clairs : c'est lamentable globalement. > > Trop petite réussite, il faut écouter plus au cours. > > Même remarque qu'au bulletin précédent! > > Tu travailles beaucoup trop peu. Beaucoup trop de bavardages. Il faut absolument surveiller ton comportement. > > La situation devient dangereuse! Surveille ton comportement et beaucoup de choses s'amélioreront. > > Et pourtant quand tu le veux ... , tu es capable de faire beaucoup mieux! > > Tu parles à tort et à travers ... mais ton attitude est positive. Il y a encore des efforts à faire, notamment pour le travail. > > Tu dois prendre le temps de réfléchir. > > Il faut étudier plus sérieusement. > > Les 2 derniers bulletins sont totalement négatifs, c'est une situation très dangereuse. > > Dommage! > > Si tu as confiance en quelqu'un, essaie de la mettre à l'abri ... De tes hauts et bas. > > La manière de parler reflète une partie du caractère de quelqu'un et enclenche la réponse des autres ... qu'en penses-tu? > > Attention! Tu prends des risques! > > Tu as fait ce que tu as pu ... mais c'est trop juste! > > Les travaux doivent être faits seuls! Ce genre d'aide n'est pas bénéfique! > > Léger progrès. Démarche plus positive. Courage tu dois réussir.
Le dit amant
Le Diamant a-t-il une valeur marchande ? Quelle est sa finalité, son but, sa valeur réelle ? Peut-on parler d'une cerise sur le gâteau et quelle cerise et quel gâteau ? Quel est le prix d'une cerise ? Le prix de sa cueillette ? Et bien non, le prix d'un cerisier. Quel est le prix d'un cerisier ? Le prix de sa croissance ? Et bien non, la vie entière d'un jardinier. Que vaut à présent le prix d'une émeraude par exemple ? Le prix réel du millier d'esclaves, esclaves de la pierre philosophale qu'ils cherchent telle une réelle torture alchimique (voir les mines atroces de Pelade au Brésil qu'on fermerait pour cause d'exploitation inhumaine), une vie d'exploiteur et d'exploitant, que vaut la vie d'un exploité ? Aucune. Que vaut le prix réel d'une émeraude ? La vie et la mort de milliers d'exploités c'est à dire un prix réellement inestimable, pour un prix qui n'a pas de prix, c'est-à-dire rien, une valeur incalculable qui n'a plus de prix et qui prend une valeur inestimable sur les bijoux et les couronnes des plus grands de ce monde, la boucle est bouclée, et paradoxe des paradoxe, un diamant ne sert à rien, une cerise se mange, un diamant est parfaitement incomestible et rare, d'où sa valeur . Patrice vareltzis
Le Proche Orient
Faites l'amour pas la guerre, tel pourrait être le maître mot de la question au proche-orient. Questions, il y en a beaucoup qui se posent et se supposent dans le moyen-orient. Combien de personnes savent déjà que les juifs sionistes ont acheté bien avant la guerre les terrains qu'occupe dès maintenant l'Etat d'Israël aujourd'hui ? La Shoah a été l'événement obscur, d'une éclatante obscurité pour le moteur de la question juive au moyen-orient. La terre promise a épousé la question sioniste. L'Etat hébreux, peuple de juifs multiculturel, poly-anthropomorphe a débattu et semé un exode d'élus pour la terre sainte. Qui sont les Juifs ? Qui sont les Palestiniens ? Yasser Arafat, ancien pro-terroriste, seul homme armé à violer l'espace vital israëlien, a également bien vieilli avant de profaner le cénacle onusien, armé de pied en cap (il portait une arme). Les événements semblent du passé. Il a proclamé unilatéralement, la disparition absolue de l'Etat d'Israël : Moteur de destruction qu'il ne contrôle dès à présent plus. Depuis qu'il a épousé une femme, et non la Palestine, il se reconnaît émissaire de la paix, et proclame l'autodétermination de la Palestine et de son Etat en symbiose avec l'Etat frère la Palestine. Il est soutenu en tant qu'arabophile par le monde musulman, par les musulmans du monde entier que l'on sait première religion du monde par le nombre d'adeptes. L'intifada est une excroissance de la guerre ethnique : juif contre arabe. Personne ne sait qui l'a commencée, personne ne sait qui l'achèvera.
Noël
La perte est prête? Réfléchie bien.
Le veau d'or
La nouvelle formule du Soir
Le XXème siècle
J'ai fait un rêve, envoyer Adolphe Hitler sur la lune, un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité, ça fait six millions de Juifs envoyés en Israël ou l'intifada racontée aux enfants, c'est Bill Clinton bombardant Miloscevic, Charlie Chaplin dansant les Temps Modernes, Louis Armstrong chantant "what a wonderful world", Peyo mangeant des champignons hallucinogènes et découvrant des petits lutins bleus appelés schtroumpf, c'est Gaston Lagaffe inventant son Gaffophone et Albert Einstein pondant la bombe atomique, Hiroshima mon amour, à la recherche du temps perdu, il est minuit docteur Schweitzer, voyage au bout de la nuit, c'est bientôt la levée de Finnegan, c'est l'heure de la métamorphose, les 101 dalmatiens ne sont plus que 100, je viens d'en adopter un, autant en emporte le vent, Nuremberg à l'heure du procès, l'appel du 6 juin, les Français parlent aux Français, Microsoft doit se décomposer et Alexandre Poncelet reçoit la fessée du siècle, on a marché sur la Lune et Mars, c'est la porte à côté, la grande illusion de voir l'homme renaître dans la connaissance du génome humain permet au bébé éprouvette de jouer les vedettes des média, Amin Dada plonge dans le sang, Bokasa est empereur, la vie est une petite rivière tranquille et le sixième sens est un narcotique de seconde main, Oxfam fait des progrès et le tiers monde est côté en bourse.
La ligue des doigts de l'homme
American way of...
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"Il faut donner une chance à l'expérience informe." Winnicott, Jeu et Réalité, Gallimard, Paris, 1975, page 90.