Un chapitre du livre "Les Mouches, le pire ennemi de l'Homme" traite des armes utilisées comme le premier chasse-mouche qui fut la main de l'homme ou la queue de la vache. On a utilisé la citronnelle, les feuilles de plants de tomates et les clous de girofle pilés. On y parle de l'invention de la tapette en métal, du métier d'éloigneur de mouches et du mouchtiquaire, qui fut à l'origine du moustiquaire.
Un des premiers répulsifs fut l'eau bénite. On parle aussi des procès célèbres qui eurent lieu contre les mouches.
On y traite de l'invention des insecticides comme le DDT et de la guerre pour la prévention des maladies transmises.


chasse mouche frontal en cuir (pour chevaux)

note de Christian Choulet : Retranscrit Baalzebub dans la Vulgate, mais interprété "Baal-mouche" dans les Septante: il s'agirait d'un dieu chasse-mouches. Le nom a été transformé par mépris en Baal-zeboul, "seigneur fumier", dans le Nouveau Testament, où il devient prince des démons. Dans la démonologie courante, ainsi vint Belzébuth; cf. W. Golding, Sa Majesté des mouches, mais aussi Baal, de Brecht, mêlant Rimbaud à l'expressionnisme allemand, et placé sous le signe de la multitude éternelle des formes vivantes.. .

Dans le Dictionnaire des Symboles, le glissement de "Seigneur des Mouches" vers "Prince des Démons" s'explique comme suit : "Sans cesse bourdonnantes, tourbillonantes, mordantes, les mouches sont des êtres insupportables. Elles se multiplient sur la pourriture et la décomposition, colportent les pires germes de maladie et défient toute protection : elles symbolisent une incessante poursuite."(page 652)