Les infirmières, corps éthylique s'il en fut, corps d'art magique s'il en est, corps voué à l'art de guérir, corps panse blessure du corps et de l'âme parce qu'articulation magique de l'hôpital. Être surnaturel aux petits soins pour les corps en appel à l'aide. Acte médical, protège bobo, soin à domicile, contre-pied des guerres et des révolutions sanguinaires et mortelles. Ange déchu dont les ailes brûlent au centre de soins palliatifs, fantasme d'âmes esseulées dans les grands centres de tri ambulatoire. Sage femme de souffrance toujours remise à jour au goût du jour. Femme douleur, âme sœur d'un cœur essoufflé par la vie speedée d'un homme d'affaire en faillite d'amour, charnelle et sensuelle, disciple-élève d'école d'esquive souffre douleur, ennemi juré de cette douleur, soulagement salvateur d'une douleur infirme dans la nef des fous. Confidente des sens des désespoirs espérant d'ailleurs lumière.
Patrice Vareltzis
< u n e p e a u c i b l e i m p o s s i b l e >

extrait de http://www.tendaysoff.be
140. Au Centre hospitalier Jean Titeca, la délégation a été particulièrement préoccupée par la fréquence et la durée d’utilisation des moyens de contention physique. Les divers entretiens menés au sein de l’établissement, tant avec les patients que l’équipe médicale, ainsi que la consultation des statistiques pertinentes, ont montré une propension des équipes soignantes à recourir trop aisément à la contention physique des patients, surtout durant la phase d’admission, où cette pratique était quasi systématique.
Extrait du "Rapport au Gouvernement de la Belgique relatif à la visite effectuée en Belgique par le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines et traitements inhumains ou dégradants (CPT)."