La Belgique est un petit pays par la taille, grand par le nombre de ses habitants, courageux et travailleur, discipliné et organisé, rêveur et romantique, passionné et enragé, frondeur et batailleur, petit et mesquin, buveur et dragueur, comptable et épicier, glandouilleur et fanfaron, écrivain et lecteur, frondeur et bouteur, paysan et citadin, touriste et explorateur, étudiant et étudié, chasseur et pêcheur, comique et dramatique, penseur et philosophe, rouscailleur et comique, politique et joueur, libertin et fidèle, branleur et margoulin, écrivain et écriture, public et privé, opposant et bien pensant, supporter insupportable, gaulois et grivois, poète et penseur, philosophe et pragmatique, voleur et volé, pensionné et retraité, jeunot et vieillard, économe et prodigue, blasphémateur et bigot, curé et athée, libéral et communiste, anarchiste et fasciste, frondeur et pansu, mangeur et ascète, rouspéteur et rieur, pantois et lucide, lenteur et vitesse, rêve et réalité, fantasme et lucidité, voyeur et voyou, fainéant et courageux, moqueur et respectueux, tout et rien, mensonge et vérité, justice et faussaire, moteur et puissance, innocence et pureté, exploitant et exploité, demandeur et mandataire, courage et couardise, Dieu et univers, Diable et bon dieu, ange et Démon, paradis et enfer, dichotomie et ambivalence, loi et règle du jeu, assurance et timidité, ventru et filiforme, oubli et souvenir, mémoire et histoire, crasse et propreté, ordre et volupté, grisaille et roseraie, endroit et envers, vitalité et enthousiasme, candeur et réalisme, marche blanche et justice noire, cri et chant, ironie et poésie, vertu et péché, bref ils sont avant tout bien belges. Patrice Vareltzis |